Aurélie Gaillot - Des mots et des auteurs

Aurélie Gaillot - Des mots et des auteurs

GREGOIRE DELACOURT - L'interview

 

 

 

GREGOIRE DELACOURT

ou

LA TENDRESSE, BORDEL

 

 

 

 

 

 

              

  « Une merveille absolue. Elle est à se damner. Et lui, avec sa voix, sa clope, à tomber ».

Grégoire Delacourt

 

 

 

 

     

 

 

 

Bonjour Grégoire Delacourt :-)

 

Votre premier livre, L'écrivain de la famille (primé plusieurs fois), a signifié votre entrée directe dans le monde des écrivains reconnus et appréciés; votre second livre La liste de mes envies, c'est environ mille livres vendus par jour durant une année et bien d'autres exemplaires distribués encore ensuite.

Impossible d'imaginer les réactions et émotions variées que cela peut susciter. Pouvez-vous nous le faire partager ?


Curieusement, c’est assez abstrait.

Pas comme un chanteur qui remplit le Stade de France : il « ressent » les 50.000 personnes. Ou un acteur américain en goguette à Paris, poursuivi par des fans, qui sent leur souffle sur l’épaule.

Il n’y a pas d’hystérie autour des auteurs (en tout cas, autour de moi).

C’est quelque chose d’assez calme. D’important. Que je savoure.

 

Grégoire Delacourt, il y a cette chanson de Rose : La liste

J'ai choisi quelques extraits, j'aimerais que vous les commentiez, très librement.

 

 

Te faire mourir de rire

 

Le crime parfait.


 

 

Pleurer sur un trottoir

 

Quelle idée.

 

 

 

Vos dernières larmes remontent à quand ?


Comme c’est une « longue interview », elles ont perlé plusieurs fois depuis votre question.

En regardant Tyrannosaure de Paddy Constantine, il a deux mois. Et Sugarman, ce week-end.

En écoutant le Stabat Mater de Vivaldi.

 

 


Pardonner tes erreurs

 

Le pardon, un cadeau que l’on fait à soi.

 

Une faiblesse humaine ?...

Mais sinon, peut-on pardonner à tout prix ? Même quand l'autre ne s'est jamais remis en question ?

 

 

 Dans « La liste de mes envies », elle ne pardonne pas. C’est, paradoxalement, son ultime acte d’amour.

 

 


Remplir un caddie

 

Sans regarder les prix.

 

J'entends par là que la vie est courte, et qu'il ne sert à rien d'entasser l'argent sous le matelas ?

 

 

Non, non. Juste, un jour, faire ça. Il n’y a pas d’idéologie derrière. Juste le plaisir.

 

 

 

Regarder les infos

 

Je ne regarde jamais la télé. Les infos, c’est le matin, dans le journal.

 

 

 

Et te traiter de con

 

Con ! Il y a des injures plus créatives, merde ! Le « major league asshole » de Bush Jr. à propos d’un journaliste avait quand même plus de gueule qu’un simple con.

 


 

 

                         

 

 

A propos de journaliste, je vous ai écouté, de-ci de-là. Les interviews à la chaîne, ça semble vous lasser parfois. Votre motivation dans ce cas-là, pour continuer encore et encore... est-ce le don (de vous-même) ?

 

 

Désolé de vous avoir donné ce sentiment.

J’aime chaque interview que je fais. Je donne tout le jus que j’ai à ce moment-là. Même en direct à 2h30 du matin chez Ruquier.

 


 

La nouveauté semble être votre nourriture. Que ferez-vous quand, pour les livres, vous aurez fait le tour de la question ?

 

 On ne peut pas faire le tour de la nouveauté. Elle est l’infini.



Jeter tout par les fenêtres

 

Faire gaffe qu’il n’y ait pas une mamie ou un môme en dessous. Quoique. Un chien.

 

 

 

Avez-vous un animal ?

 

 Un petit chien m’a suivi au printemps 1974. C’était un petit bâtard de style « Papillon ». On l’a gardé, appelé Giscard. Il s’est fait écraser en 1981.

 

Giscard

 

 

Se dire qu'on est heureux

 

Une fois par jour.

 

 

 

« Un écrivain doué qui m'épate !!! Une merveille d'écriture ciselée et percutante ! »

 

J'ai lu des critiques très enthousiastes à propos de vos écrits. Comment se prend-on tout ça dans la figure ? A quel moment on commence éventuellement à y croire, à le ressentir, à se l'approprier – ou pas ?

 

 

Ce sont des petits cadeaux tout ça. Des gourmandises. Comme des macarons. Il faut les savourer parce que ça ne dure pas. C’est un instant de grâce, qui tient sa beauté dans l’éphémère justement. C’est chouette de se dire qu’on a connu ça ; un instant.

 

 

C'en est où, à propos de macarons, le film sur votre livre ? J'ai entendu dire que vous seriez sur le tournage, ou pas loin....

 

Le tournage commencera en avril (mais n’écoutez pas tout ce que vous entendez).

J’aimerais assister à une journée de tournage. Une scène précise.

 

 

Laquelle et pourquoi ?

 

 

Celle où Jocelyne est à la Française des Jeux. Ça devrait être drôle et cruel.

 

 

 

Ambiance... Aimez-vous la musique, Grégoire Delacourt ?

Vous arrive-t-il d'en écouter lorsque vous écrivez ?

 

Oui. Mais je ne suis pas un connaisseur de musique.
J’en écoute lorsque j’écris ; des choses plutôt calmes. Si ce sont des chansons, jamais en français : trop peur que les mots se télescopent.

 

 

 

Aller chez Ikea

 

Ras le bol de la Billy. Allons aux Puces.

 

 

 

 

 

       

 

        La liste de mes envies

     Ciné 13 Théâtre

     1, avenue Junot, Paris 75018

      Prolongations jusqu'au 10 mai et séances supplémentaires tous les samedis à 17h, à partir du 6 Avril

 

cine13-theatre.com

 

 La liste de mes envies a été mis en scène par  Anne Bouvier et se joue actuellement au Ciné 13 Théâtre.

  Grégoire Delacourt, qu'avez-vous ressenti en assistant à la représentation théâtrale de votre livre ?

 

Une immense émotion. Le travail d’Anne Bouvier à la mise en scène, celui de son éclairagiste, son ingénieur du son, étaient beaux, justes, tellement créatifs. Quant à l’interprétation de Mikaël Chirinian, crâne rasé, barbe suspecte, dans le personnage de ma mercière (entre autres) c’était bouleversant. J’ai ri. J’ai pleuré. J’ai vu mon histoire et je l’ai aimée.

 

                                                                              

 

Les critiques pour cette pièce sont vraiment géniales, ça donne très très envie.

Bon, en même temps, vous m'avez dit :

«N'écoutez pas toujours tout ce que vous entendez".. :-)

 


 

 

Sérieusement, la pièce est canonissime...

 

  Sourire ! Je n'en doutais pas !

 

Je suis d'ailleurs allée voir la pièce, dans ce charmant théâtre du 18ème; un cadre qui semble fait sur mesure pour la mise en scène de vos écrits.

J'ai adoré la pièce ! C'est un travail magnifique, de réalisation, de choix de mise en scène et d'intensité de jeu. L'interprétation est bouleversante et quand j'ai lu le livre (après la pièce), j'ai trouvé encore plus incroyable le travail réalisé pour faire vivre vos pages

Un grand merci au passage à Mikael-chirinian qui fait vibrer le spectateur du début à la fin et emporte son public directement au cœur du drame.

Que de tripes, d'énergie, de richesse et d’émotions dans cette pièce !

 

 

Grégoire Delacourt, de quoi dépend votre bonheur ?

 

Là, tout de suite : de l’idée que vous fassiez une belle interview.

 

 

 

« Pendant ces deux jours, mon cœur battit plus vite. J'eus peur. Pas tant d'avoir le sida que de mourir. De pourrir. »

 

L'écrivain de la famille

 

  

 

 

Qelle approche avez-vous vis-à-vis de la mort ?

 

Aucune approche. Même pas à reculons.

 

 

« Triste à l'intérieur, gai à l'extérieur », dit de vous votre ami Jean-Louis Fournier.

 

 

Etes-vous ainsi ?

 

Jean-Louis a parfaitement résumé les choses. Il a le sens des mots.

J’ai découvert sa définition en direct, dans le petit reportage qui précédait mon passage à La Grande Librairie. Ça m’a fait drôle. Etre dénudé d’un coup, comme ça. C’était doux et violent à la fois.

 

 

 

 

Si je vous offrais une gomme magique pour effacer – et ainsi pouvoir faire que les choses soient autrement parfois – certains passages de votre vie, prendriez-vous cette gomme ?

 

Non. J’aime bien aussi mes erreurs.

 

 

 

 

                

 

 

 

Votre héros, dans votre premier roman L'écrivain de la famille va chercher à retrouver, à trouver l'intérêt qu'il a ressenti des siens vers lui suite à l'écriture d'un poème plutôt miteux qui lui a donné dans l'instant la position d'existant.

 

Vous l’avez lu finalement ?

 

Maintenant oui ! Je suis d'ailleurs touchée par l'histoire, par l'ambiance qu'impose votre écriture. Touchée aussi par votre héros, l'intensité de sa présence et de sa personnalité, comme celle d'ailleurs des personnages secondaires. C'est un texte poignant, qui ne m'a pas laissée indemne; il faut du temps pour se remettre de ça.

 

Merci.

 

De rien :-)

 

 

Pensez-vous que certains créateurs, artistes, sont avant tout à la recherche d'amour, de reconnaissance ? Que s'il n'y avait pas d'impérieux besoins de cet ordre-, jamais ils n'auraient l'énergie ou l'envie, le courage pour ainsi décupler leur productivité, leur originalité ?

Qu'est-ce donc finalement que ce besoin constant de reconnaissance et que manque t'il à l'homme pour savoir aller seul ?

 

Je ne sais pas. Il faudrait demander aux autres. Chacun, je pense, a ses moteurs, ses ailes, ses rêves. Je ne suis pas sûr, en ce qui me concerne, que ce soit avant tout la recherche d’amour. Mais celle du sentiment d’être vivant. Ecrire, c’est chercher l’indicible. Retrouver les frayeurs premières ; les apprivoiser. Et puis donner les clés aux autres. Faire des cadeaux. J’aime bien ça, quand mon texte est reçu comme un cadeau.

Quant à votre troisième question, le besoin de reconnaissance, je ne sais pas non plus. Ce n’est pas une obsession. C’est juste très humain d’être encouragé quand on fait bien son boulot. Les gens qu’on ne reconnaît pas meurent.

 

 

 

 

Ecrire des mots d'amour

 

« Va te faire foutre » peut être un mot d’amour. « Pars » aussi. Ou « J’ai peur ».

 

Un jour, il y très longtemps puisque j’étais en seconde, un garçon qu’on surnommait Bibi était amoureux d’une fille de cinquième. Mais voilà. Bibi était gros, très, très gros même et pas très joli garçon et la fille de cinquième était une petite merveille, une porcelaine délicate, pas encore une fille, juste cette porcelaine délicate.

Et malgré l’impossibilité entre eux, Bibi était amoureux.
Avant de se jeter de la fenêtre de la cuisine de l’appartement de ses parents, il a laissé un mot dans sa chambre. Ça disait : « Quand tu me quitteras, tu m’emmèneras avec toi ? ».

C’est une histoire vraie et ce sont les plus beaux mots d’amour que j’ai lus.

 

Je donne toujours en pré-lecture les interviews de ce blog avant de les mettre en ligne. Je copie colle un commentaire reçu en retour, c'est très joli :

 

-- Je suis tellement d'accord avec G.D sur cette phrase...

Cela me fait penser à cette phrase qui me hante depuis des années :
« Je cherche la région cruciale de l’âme où le Mal absolu s’oppose à la fraternité. » (Malraux) 
Eh bien, cette phrase :
« Quand tu me quitteras, tu m’emmèneras avec toi ? »
c'est "l'Amour absolu" et ça fait longtemps que je n'avais lu de mots si beaux. (J.m.O)

 Grégoire Delacourt, quand l'amour donne lieu à de tels éclats, on pourrait appeler cela des mots de passion, ou des mots de « tripes ». L'amour n'est-il qu'un corps à corps de sensibilités qui, si elles ne savent pas ou plus s'accorder, se déchirent, dans la douleur ?

 

Non. C’est parfois beaucoup plus simple que cela.

 

Quelle différence entre aimer et souffrir ?

 

C’est le manque d’amour qui est une souffrance.

 

Dans L'écrivain de la famille il y a de la souffrance au niveau de l'amour (ou du non amour ou de l'illusion de l'amour) et de ces choses-là. Les uns les autres cherchent, se cherchent. Votre héros se heurte à une certaine déception quand il s'agit de l'autre, ou quelque chose de cet ordre-là. On ressent à le suivre une certaine forme de désabusement peut-être, de presque lassitude d'une espèce de grande farce humaine. Les personnages secondaires sont mal en point aussi finalement, cherchant peut être la gloire pour les uns – en tout cas quelque chose qui pourrait sembler superficiel, se vautrant dans le cul à son niveau le moins épanouissant pour les autres. Votre héros semble errer dans tout ça, sans pouvoir en maîtriser grand chose, juste faire en sorte de faire face finalement. Certaines scènes sont éprouvantes (je pense par exemple à la mort du frère), sont poignantes, rudes, désespérantes.

Vos réponses à mes questions reflètent un plaisir simple de la vie, de l'optimisme, une énergie saine... Votre texte, L'écrivain de la famille est plutôt sombre, La liste de mes envies l'est aussi par endroits.

Comment et pourquoi Grégoire Delacourt passe-t-il ainsi de la lumière à l'ombre ?

 

C’est très beau ce que vous écrivez sur mon premier livre. Merci.

Je pense que ce que dit Jean-Louis Fournier (voir plus haut) est un début de réponse.

Sinon, j’ai toujours adoré le fait que les choses ne soient pas écrites. Il n’y a rien de pire que de connaître la fin d’une phrase qu’on a commencée (c’est d’ailleurs au passage à cela qu’on reconnaît un acteur médiocre). Quand j’écris, je suis attentif à ça : le chaud/froid, sucré/salé, ombre/lumière. Ça me va bien.

 

J'ai évidemment pensé aux mots de votre ami Jean-Louis Fournier en vous posant la question...

 

 

 

 

« Je me suis rendu compte que dans tout récit (qu’il s'agisse d'un conte de fées, d'une rumeur, ou même d'une histoire comme celle-ci, racontée à des pom-pom girls autour d'un feu de camp au cœur de la forêt), à l'approche du dénouement, le personnage principal évolue.
Qu'une histoire était à la fois linéaire et circulaire.
Qu'une vie n'était ni plus ni moins qu'une histoire. « 

Laura Kasischke

 

Aimez-vous ?

 

J’aimerais me réincarner en Laura Kasischke.

 

 

 

 

J'ai lu après avoir vu la pièce votre livre La liste de mes envies.

J'ai apprécié de retrouver votre écriture très personnelle (et j'ai tendu l'oreille souvent, l'éclat et la présence de dame Jocelyne sur les planches du théâtre s'insinuant, s'imposant au fil des lignes...).

Dans vos livres, votre façon de parler des femmes est bluffante. D'où vous vient, Grégoire Delacourt, cette perception fine des femmes ?

 

Un jour, nous regardions un film un peu triste et je me suis mis à pleurer. Mon père a levé les yeux au ciel et a marmonné un « voilà qu’il pleure comme une fillette » et ma mère lui a alors dit, d’une voix très douce « pleurer, ça empêche pas d’être un homme ».
Je crois que ça vient de là.

 

 G.D

 

 

  

Votre site : http://www.gregoiredelacourt.com/

C'est vous qui l'avez imaginé ?

 

Oui. Je voulais quelque chose de clair, aéré. J’ai eu beaucoup de plaisir à inventer « le livre en images ».

 

 

 

Quand on ouvre vos livres, qu'on se laisse entraîner par vos mots, on part ailleurs, avant; les pages jaunissent, on entendrait presque les talons hauts claquer, un air d'accordéon peut-être tout là-bas et l'on suit des personnages qui se heurtent à la vie, à leurs propres faiblesses et à celles des autres.

Vous écrivez sur l'humain sans jamais pointer du doigt, sans jamais condamner. Il y a de la douceur, de la délicatesse même, pour tous et pour toutes, malgré tout...

On pourrait en maudire, en haïr, de vos personnages... Pourtant, via votre regard, je n'ai eu qu'une envie, c'est de les aimer – tous – et de compatir.

D'où vous vient toute cette tendresse, cette douceur pour l'autre ?

 

Quelqu’un d’important me manque. Cette douceur, c’est ce qui me lie encore à lui et au monde.

 

 

 


 Rêvez-vous d'un amour parfait ?

 

J’ai ce qu’il me faut.

 

 

 

Il y avait, dans vos résolutions de fin d'année dernière, de découvrir Houellebecq.

L'avez-vous lu ?

 

Oui. Les particules élémentaires. J’ai adoré. Quelle mélancolie.


 

Votre brunch idéal ?

 

Un café avec vous et répondre à toutes vos questions.

 

 


 

 Que lisez-vous en ce moment ?

 

« Le bleu de la nuit » de Joan Didion, « Tout s’est bien passé », d’Emmanuèle Bernheim et « Mouche’ » de Marie Lebey. « A la santé du feu » de Dorothée Werner.

 

 


 

Etes-vous plutôt jogging au parc ou cardio-training à l'intérieur ? (ou comment vous demander si vous prenez soin ou pas de votre capital santé-forme)

 

Il y a une dizaine de mots que je ne comprends pas dans votre question.

 

 


 

Votre endroit préféré sur cette terre ?

 

Ses bras.


 

 

              

 

Le 15 septembre 2010, Arthur Dreyfuss, en marcel et caleçon Schtroumpfs, regarde un épisode des Soprano quand on frappe à sa porte. Face à lui : Scarlett Johansson. Il a vingt ans, il est garagiste. Elle en a vingt-six, et elle a quelque chose de cassé.

La première chose qu'on regarde de Grégoire Delacourt

 

La première chose qu'on regarde, votre troisième livre, sort aujourd'hui. Qu'y racontez-vous, cette fois ?

 

 L’inconsolable.

 

 

 

2011 : L'écrivain de la famille sortait chez Lattès

2012 : La liste de mes envies toujours chez Lattès

2013 : La première chose qu'on regarde, chez Lattès...

 

Le prochain est-il déjà en cours d'écriture ?

 

Non.

 

 

 

Vous ne m'avez pas dit, Grégoire Delacourt : écrire, un réel plaisir ou une certaine souffrance ?

 

 Ecrire, l’action d’écrire, est un immense plaisir pour moi. Comme je ne peux pas le faire souvent parce que j’ai un métier très prenant, je savoure ce moment. Chaque lettre, chaque ponctuation.

Maintenant, si vous suggérez qu’il y a de la souffrance dans « écrire », elle est sûrement dans l’origine de l’écriture. Encore que.

 

 

                  

 

 

 Grégoire Delacourt, grand merci pour votre collaboration ces dernières mois.

J'ai passée d'excellents moments à tenter de vous découvrir un peu, c'était déroutant parfois, nourrissant au final, un grand plaisir pour moi que tout ça.

 

Je vous laisse le mot de la fin. Les mots de la fin, d'ailleurs, histoire de vous en prendre encore quelques uns.

 

 

On a eu de la chance.

Et un dernier. Merci.

 

 

 

 

Rencontres avec Grégoire Delacourt :

 

 

- Salon du livre de Paris dimanche 24 Mars à partir de 14h30.

- Limoges les 6 et 7 avril - Champ de Juillet.

- le 9 Avril à la librairie de Paris à partir de 18h - place de Clichy.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



19/03/2013
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